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Notre expert : Pierre-André Dubois

Après le bac­ca­lau­réat (1946) il s’initie sur les plans théo­ri­que et pra­ti­que aux tech­ni­ques des indus­tries agri­co­les (sucre­rie, dis­til­le­rie, lai­te­rie, meu­ne­rie et, plus par­ti­cu­liè­re­ment, la bras­se­rie) :

- cours de maître bras­seur à l’École Nationale des Industries Agricoles de Douai (1947) ;
- stages à la bras­se­rie La Nationale de Douai et à la bras­se­rie Saint-Georges de Cambrai où il apprend à malter sur aire (à l’ancienne).

1951 : après avoir occupé divers postes en indus­trie agro-ali­men­taire, il a l’oppor­tu­nité de ren­trer en bras­se­rie, métier pour lequel il a une pré­di­lec­tion. Il est embau­ché comme maître bras­seur à l’Union de Brasseries Karcher Grutli S.A (Paris XXe), l’une des gran­des bras­se­ries de la région Parisienne.

1952 : il relève le défi de moder­ni­ser et de relan­cer La Grande Brasserie de Solesmes à Saint-Python (Nord). Cette bras­se­rie arrê­tée depuis 1948 avait récem­ment fusionné avec l’Union des coo­pé­ra­teurs de Solesmes. C’est un succès, la pro­duc­tion attein­dra 20 000 hl en cinq ans.

1970 : nommé, en plus de ses acti­vi­tés à Solesmes, direc­teur de la bras­se­rie coo­pé­ra­tive de Denain, il dirige alors un groupe de trois bras­se­ries (Solesmes, Denain, Sin-le-Noble) appar­te­nant au groupe COOP et pro­dui­sant 200 000 hl de bières et de bois­sons gazeu­ses.

1983-1985 : c’est la crise dans le mou­ve­ment coo­pé­ra­tif. La COOP est mise en dif­fi­culté par la grande dis­tri­bu­tion et contrainte de céder ses moyens de pro­duc­tion.

1990-1996 : il devient admi­nis­tra­teur puis pré­si­dent de l’asso­cia­tion des Amis de la Bière.